rangakusha らんがくしゃ
Le sakoku (fermeture du Japon, voir article sur deshima) ne se voulait pas hermétique, les Japonais accordanr une certaine importance à différents ouvrages occidentaux notamment dans les domaines techniques et médicaux. Cet intérêt est perçu de différentes manières. Il faut rappeler que le sakoku a fait stagner le pays d'un point de vue technique. Les occidentaux étaient en avance sur bien des domaines.
Les samouraïs, classe de guerriers, dans un Japon en
paix depuis 250 ans, s'occupaient d'arts, de politique, de médecine... Certains d'entre eux, devenus figures emblématiques du Japon, se sont interessés à la technologie occidentale. Ces disciples de l'étude notamment hollandaise étaient appelés rangakusha. Plusieurs raisons les poussent à cela: D'abord par défense, nous pouvons citer le nom d'un haut fonctionnaire du bakufu (hiérarchie militaire), Sakuma Shozan. Il était chargé de la défense des côtes japonaises et voulait apprendre des "barbares" pour défendre le Japon. Il est à l'origine de la constitution de la flotte militaire nippone. D'autres samouraïs étudièrent la science occidentale par curiosité ou pour optimiser leurs propres connaissances. Pour apprendre, ils recopient mais, quand ils produisent, on ne peut pas parler de plagiat. Tout est adapté à la manière de faire japonaise.
Cette ouverture d'esprit a été combattue par le pouvoir shogunal. Aujourd'hui, ces rangakushas sont complètement réhabilités et même admirés dans tout l'archipel. Leurs ouvrages ne manquent pas d'intérêt, ils permettent d'appréhender la mentalité japonaise à travers une partie de son histoire.
Les samouraïs, classe de guerriers, dans un Japon en
paix depuis 250 ans, s'occupaient d'arts, de politique, de médecine... Certains d'entre eux, devenus figures emblématiques du Japon, se sont interessés à la technologie occidentale. Ces disciples de l'étude notamment hollandaise étaient appelés rangakusha. Plusieurs raisons les poussent à cela: D'abord par défense, nous pouvons citer le nom d'un haut fonctionnaire du bakufu (hiérarchie militaire), Sakuma Shozan. Il était chargé de la défense des côtes japonaises et voulait apprendre des "barbares" pour défendre le Japon. Il est à l'origine de la constitution de la flotte militaire nippone. D'autres samouraïs étudièrent la science occidentale par curiosité ou pour optimiser leurs propres connaissances. Pour apprendre, ils recopient mais, quand ils produisent, on ne peut pas parler de plagiat. Tout est adapté à la manière de faire japonaise.Cette ouverture d'esprit a été combattue par le pouvoir shogunal. Aujourd'hui, ces rangakushas sont complètement réhabilités et même admirés dans tout l'archipel. Leurs ouvrages ne manquent pas d'intérêt, ils permettent d'appréhender la mentalité japonaise à travers une partie de son histoire.